COMMUNIQUE DE PRESSE
Echec des négociations salariales chez Auchan.
Les organisations syndicales ont pris leurs responsabilités face à la proposition salariale décevante et méprisante de l'enseigne nordiste Auchan.
C'est avec mécontentement que les organisations syndicales CGT, FO et CFDT ont décidé de quitter séance tenante la table des négociations qui se tenait aujourd'hui à la Cité des entreprises de Marcq en Baroeul.
Une proposition d'augmentation au titre du contrat salarial de 2013 de 0,7% applicable au 1er juillet a essuyé la colère des syndicats.
Pour la CGT c'est une honte de proposer pareille proposition. C'est une rétribution qui ne mérite même pas d'être présentée !
Ces 0,7% d'augmentations sont à cent lieues des attentes nourries des salariés soucieux de leur reste à vivre.
Alors que le groupe tire son épingle du jeu en 2012 avec un chiffre d'affaire de 46,9 milliards d'euros soit une progression de + 5,8% par rapport à 2011, la notion de partage, juste des mots !
Les salariés d'Auchan France ne voient pas le retour sur investissement du développement à l'international.
Un esprit de partage et de solidarité qui ne semble pas faire échos dans les négociations de 2013.
Pour la CGT, le compte n'y est pas, ceux sont toujours les fruits rouges dans le même panier.
Un salarié 1B percevra pour 151,67 heures de travail un salaire de 1524,28€ soit un taux horaire de 10,05€. Une entrée de grille qui flirte avec le smic !
Contact :
Gérald Villeroy
Délégué syndical central CGT
06.28.95.44.54
Mail gerald.villeroy@gmail.com
Collectif sections Auchan France Chargés
des relations presse et de la communication national : DSC CFDT Guy Laplatine
DSC CGT Gerald Villeroy ·
0628954454 DSC FO Pascal Saeyvoet ·
0660494244 |
VENTE
D EQUIPEMENT AUCHAN : TRAVAILLER AUTANT ET GAGNER BEAUCOUP MOINS Ce secteur était animé jusque maintenant par des vendeurs professionnels
« gueltés », la nouvelle déclinaison de vente va les transformer malgré eux en des assistants de vente moins rémunérés
Ce format s’articulera autour de conseillers
de ventes très généralistes polyvalents et
plus vraiment considérés comme
vendeurs professionnels mais n en doutons pas a terme, la raison économique va faire que ceux-ci ’auront a
même le même niveau d’exigence à remplir
pour vendre
et faire vendre C’est une véritable rupture, on passe de la vente
professionnelle, à un mode libre
service « amélioré » et de fait c’est le statut des 1700
vendeurs pro qui est remis en
question A Auchan c’est une
véritable révolution culturelle,
les OS s’interrogent sur la volonté réelle de la DG de garder un secteur vente d équipement
conséquent indissociable du concept de l’hyper marcher du tout sous le même toi ? Sur
le plan social il
y a déperdition de fonction qui se
traduit par des rémunérations aux rabais avec une
perte moyenne de plus de 12% de revenu mensuel pour
des vendeurs qui d’ailleurs feront pratiquement le même
métier cela revient peux eux à Travailler
autant pour gagner moins A l’heure ou Auchan est littéralement en
phase de big bang international, les
O.S considèrent que le compte n’y est pas pour les vendeurs,
les modalités de transfert qui leur sont proposées ne sont pas acceptables en
état, tant sur le timing imposé
que sur le niveau des contreparties Des
actions de protestation avec les
vendeurs qui désirent peser dans les négociations sont prévues |
Auchan a violé la loi et les conventions collectives de la société. C'est en substance ce que conclut l'arrêt de la Cour de cassation rendu le 17 octobre après la plainte de 258 salariés. Un épilogue qui met fin à toute une série de procès entamée en 2005 sur la question du temps de travail. Ainsi, pour la Cour, le temps de pause des salariés de la grande distribution est censé être payé.
Elle estime que les 55 500 salariés d'Auchan en France, sans exception, ont été spoliés de 5% de leur salaire par an. Ce qui représenterait approximativement pour un smicard aux 35 heures une perte de 750 euros, rien que pour l'année 2005.
Les employés ne sont pas les seules victimes de ces usages du distributeur. Les représentants syndical CGT et CFDT observent ainsi que l'Urssaf et les caisses de retraites ont perçu des prélèvements sociaux inférieurs à ce qu'ils auraient dû être. Et pour ces comptes sociaux, les conditions de prescription sont différentes.
La CGT et la CFDT indiquent ainsi que la direction d'Auchan a tout intérêt à faire un geste, au moins pour éviter de voir les procès se multiplier. Et donc de payer des frais de justice à répétition. Les siens et ceux des plaignants qui peuvent compter sur la jurisprudence pour obtenir un verdict en leur faveur.
D'ailleurs, selon l'avocat des salariés de l'enseigne de grande distribution, une "deuxième vague" de 850 dossiers doit passer devant les prud'hommes début 2013. Les syndicats CGT et CFDT souhaitent donc l'ouverture de négociations en bonne intelligence avec la direction d'Auchan. Guy Laplatine explique qu'exiger un remboursement intégral pour "subir un plan social l'année suivante", n'est pas non plus dans leur intérêt.
Jugement temps de pause https://static.blog4ever.com/2006/03/144587/artfichier_144587_1360671_201210250456997.pdf
3 vendeurs-pro viennent d'être réintégrés sur le magasin de Marseille suite au rendu de jugement du tribunal administratif deMarseille :
une grande victoire pour la CGT et FO et surtout pour nos trois cammarades !!!
le jugement (cliquez pour le télécharger)
et découvrez les conclusions...
Le tribunal de grande instance de Lille a estimé hier qu'Auchan n'avait pas respecté la loi sur le SMIC et les temps de pause entre 2000 et 2007 et a condamné l'enseigne à régulariser la situation pour l'ensemble des salariés concernés. Selon les syndicats, cela représente près de 40 000 personnes.
« C'est une grande victoire pour nous ». Hier, Stéphane Ducrocq, l'avocat des salariés d'Auchan et de la CFDT, ne cachait pas sa joie. Le tribunal de grande instance de Lille venait en effet d'annoncer sa décision de condamner l'enseigne de grande distribution nordiste « à régulariser la situation de l'ensemble des salariés concernés » par l'affaire des temps de pause non payés entre 2000 et 2007.
Au moment du passage aux 35 heures, Auchan a décidé pour les salariés concernés par la réglementation du SMIC, d'inclure les deux heures de temps de pause dans le temps de travail effectif (ce qui n'était pas le cas avant). Pour les syndicats, ce « tour de passe-passe » a fait perdre entre 3 000 et 4 000 euros pour chaque salarié concerné.
Une situation qui a perduré jusqu'au 1er janvier 2008, au moment où Auchan a régularisé la situation.
Mais pour la CFDT, rejointe par la CGT, pas question de laisser passer les années perdues. Le syndicat entamait dès 2005 une action en justice.
En novembre 2010, le tribunal des prud'hommes de Lannoy déboutait toutefois 885 salariés d'Auchan qui avaient assigné la direction du groupe de grande distibution pour non-respect du paiement du SMIC.
La deuxième action, cette fois menée en nom collectif par les syndicats, a par contre abouti, le TGI de Lille condamnant Auchan ce vendredi.
Contactée, la direction d'Auchan « a pris acte de la décision et a décidé de faire appel. Il ne s'agit pas d'une décision suspensive ». Le porte-parole d'Auchan rappelle que les plus basses rémunérations correspondent au SMIC + 21 % payés quinze mois, et que l'enseigne a déjà obtenu une décision en sa faveur devant les prud'hommes pour la même revendication.
Mais cette fois, il s'agit d'un jugement à titre collectif.
« Ce sont potentiellement 40 000 salariés qui sont concernés, représentant selon mes calculs un manque à gagner de 450 millions d'euros , explique Guy Laplatine, délégué syndical central CFDT. Bien sûr que nous n'allons pas réclamer une telle somme. Mais il est plus que temps de se mettre autour de la table pour obtenir une solution paritaire. » •